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Devenir pilote d'une édition

  • Photo du rédacteur: Estelle Lévêque
    Estelle Lévêque
  • 8 sept. 2020
  • 2 min de lecture

En septembre 2019, me voilà arrivée à Aurillac (capitale du Cantal), je ne connais pas du tout. Mais je commence fort : je dois venir suppléer un collègue dès mes premiers jours de repos, et je dois aller couvrir des audiences au tribunal correctionnel. Je reviendrai sur cette expérience dans un autre article. Pour autant, l'expérience aurillacoise ne m'aura pas laissée indemne. Si j'avais le plaisir de retrouver une équipe montagnarde, je pouvais aussi aller me promener aussi souvent que je le pouvais dans ces grands espaces qui me plaisent tant.


J'ai appris le fonctionnement de cette agence assez rapidement. Notamment le pilotage tournant chaque week-end. En effet, les chefs d'agence ne travaillant pas le week-end, nous devions nous relayer pour piloter l'édition départementale chaque fin de semaine. J'utilise la première personne du pluriel, car très rapidement Pierre Raynaud m'a permis de piloter. Je me souviens très bien de la date, c'était le week-end du 7 décembre 2019. Au moment de le voir sur le planning, j'ai un peu paniqué et finalement, tout s'est bien passé.


Apprendre de nouvelles missions

Quand nous pilotions, nous étions l'interlocuteur privilégié de Clermont-Ferrand. Chaque fois qu'une décision était prise, nous devions l'appliquer. Nous avions aussi la charge des réseaux sociaux et de publier les articles webs de nos collègues. Des journées denses qui m'ont permis de découvrir de nouvelles missions et d'acquérir de nouvelles compétences.


Le week-end de pilotage le plus marquant a été un moment où tous mes collègues ont été solidaires et je retire beaucoup d'enseignements de cette journée. Le samedi avait commencé tranquillement, l'édition du dimanche se montait au gré des reportages et du marbre laissé par les collègues. Quand un correspondant nous a prévenu qu'un cheval avait été retrouvé mort par ses propriétaires.


Après avoir vérifié l'information auprès des gendarmes et du maire de la commune, nous en avons conclu avec mon collègue photographe que ça méritait le déplacement : une heure et demie de route. Nous nous sommes rendus sur place, avec nos ordinateurs portables sous la main pour être le plus réactif possible. Pendant le trajet, j'ai appelé Clermont et ai prévenu d'un article web à venir et pour avoir de la place en page faits divers.


Mes collègues, restées à Aurillac, ont pris le relais pour les pages locales et ont continué à avancer. La solidarité était palpable. Sur place, nous avons fait notre travail et nous avons pu donner l'information rapidement. Ainsi, nous étions sûrs d'avoir pris la bonne décision. En revenant, je me suis consacrée à mes tâches quotidiennes, avec un grand sentiment de satisfaction.

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