Rapidement en deuxième année de master, s'est posée la question du stage. Motivée à terminer mon cursus étudiant de manière cohérente, j'ai décidé de me mettre en quête d'un stage d'une durée de six mois "à la manière des stages d'écoles d'ingénieur". Alors, j'ai préparé mes lettres de motivation et ai postulé dans plusieurs titres de presse quotidienne régionale. De mémoire, il devait y en avoir une petite dizaine. J'avais écrit des lettres différentes pour tous et avais attendu d'avoir les dates précises de mon stage afin de postuler dès les premiers jours du M2.
J'ai donc eu l'opportunité de postuler dès la première semaine de ma deuxième année. Rapidement, certains m'ont répondu que ce n'était pas possible. Seuls deux médias ont accepté ma demande : la Dépêche du Midi et La Montagne. Je devais donc faire un choix entre Toulouse et Clermont-Ferrand (à ce moment-là, je ne savais pas que j'apprécierai autant le rugby par la suite). J'ai fait un choix qui me paraissait cohérent là encore et ai décidé d'accepter d'intégrer la rédaction locale de La Montagne, à Clermont-Ferrand. Je suis donc arrivée à Clos-Four, le 2 avril 2018.
La vie riche d'une rédaction
Tout au long des premiers jours, j'ai rencontré beaucoup de monde : des journalistes, des photographes, des vidéastes, des secrétaires, des responsables hiérarchiques. J'avoue qu'intégrer le siège d'un journal n'a pas été la chose la plus évidente de ma carrière. Si bien que je n'étais pas très à l'aise dans mon écriture, je me savais jugée. Et je n'en veux à personne, si on accepte quelqu'un pour six mois, autant qu'il soit autonome le plus rapidement possible.
Ce qui m'a aidée à prendre mes repères, ce sont plusieurs personnes : Fanny Guiné, une CDD qui sortait d'école et deux alternants qui étaient en formation au sein de l'entreprise. Ces trois personnes m'ont aidé à me sentir mieux dans cette rédaction et petit à petit je m'y suis sentie mieux.
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