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Notre-Dame brûle et il faut en parler

  • Photo du rédacteur: Estelle Lévêque
    Estelle Lévêque
  • 9 mai 2019
  • 2 min de lecture

Pendant cette expérience chartraine, un fait majeur s'est déroulé à Paris. Un incendie a ravagé la cathédrale Notre-Dame, le 15 avril 2019 dans la soirée. Outre le fait d'actualité, c'est tout un pays qui s'set endormi une fois de plus avec l'impression d'avoir pris une cuite sans avoir touché la moindre goutte d'alcool. Et pour cause, tout un symbole partait en fumée. Grâce au travail appliqué et acharné des soldats du feu, le pire a été épargné et la cathédrale est toujours debout, elle continuera de veiller sur l'Île de la cité.


Le lendemain de ce drame, le groupe Centre France a décidé de fournir de l'actualité à propos de cet incendie. Toutes les villes disposant d'une cathédrale devaient produire une double page à propos des moyens de protection de ces édifices. Un devoir éditorial pour lequel il fallait être efficace, puisque nous avions la journée pour réaliser ces articles. Avec un collègue, François Feuilleux, nous avons été chargés de contacter les différents acteurs chargés de la sécurité de la cathédrale de Chartres.


Une charpente métallique et des enseignements

Il s'est occupé de la partie religieuse, en contact avec l'archevêché de Chartres. Pour ma part, j'étais chargée de contacter les pompiers, afin de mieux comprendre si des exercices étaient au programme de leur préparation. Pendant toute l'interview, les professionnels du feu ont expliqué qu'un tel incendie était difficile à envisager à Chartres puisque la charpente de la cathédrale était en métal.


Cependant, cette rencontre m'a permis de reprendre contact avec les forces de l'ordre. Je ne le savais pas encore, mais ce sujet m'a enrichie d'une autre manière. Au-delà de signer deux pages en entrée de journal pour la première fois du jour au lendemain, j'avais tiré plusieurs enseignements de cette rencontre. Notamment, la précision de ma prise de note. Car des éléments ne pouvaient pas être laissés flous. Je retire énormément d'apprentissage de cette journée. J'ai commencé à assumer le fait que j'étais une journaliste. Il fallait en être sûre pour le montrer aux autres. Ça a été le cas quelques jours plus tard, puisque j'avais reçu ma première carte de presse quelques jours après.


Hasard du calendrier puisque j'avais entamé les démarches bien avant. Mais j'étais très contente de l'apprendre à mes proches, mais aussi à quelques uns de mes enseignants. Ceux qui y ont cru avec moi. Alors, je savais que ce n'était qu'un premier pas ; mais j'étais tout de même très contente.


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