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Vie de quartiers et papotages

  • Photo du rédacteur: Estelle Lévêque
    Estelle Lévêque
  • 7 oct. 2021
  • 2 min de lecture

Peu après mon installation à Sens, des scènes de violences urbaines se sont déroulées dans le quartier des Chaillots, puis dans celui des Champs-Plaisants. Ces deux quartiers sont placés sous le régime de la politique de la ville. C'est-à-dire qu'ils sont prioritaires sur le plan du développement et de l'animation sociale. Ces deux endroits m'étaient inconnus jusqu'alors, je n'avais pas encore eu de reportages à réaliser dans ce secteur.


Une fois le constat réalisé qu'il n'y avait pas seulement des faits divers à couvrir au sein de ces quartiers, il a été décidé de réaliser du contenu plus "fouillé" afin de donner un autre regard à propos des quartiers dits "populaires". Après plusieurs discussions, nous avons opté pour des triples pages, publiées à partir de septembre. Les élections départementales et régionales approchant, nous ne pouvions pas avoir tous nos fers au feu en même temps.


Décision sénonaise et répercussions au quotidien

Avec ma cheffe d'agence, Véronique Sellès, nous nous sommes interrogées sur ce timing et avons décidé de préparer le terrain et de répondre à l'actualité du moment. Après avoir pitché mon idée auprès du chargé de communication de la mairie de Sens, j'ai eu son aval pour réaliser une série de sujets à propos de ces quartiers.


Pendant cinq mois, toutes les deux semaines, je réalisais une page entière sur différentes thématiques : la vie des centres sociaux, celle des associations, l'accès à la santé, aux commerces ou à la culture, les vacances et la rentrée scolaire à préparer. Toute une série de sujets qui m'ont permis de me familiariser avec ce terrain et avec les acteurs qui le font vivre. J'ai rencontré des habitants, des agents municipaux ou des bénévoles qui font en sorte que ces territoires soient joyeux et vivants.


Une habitante, avec qui j'ai noué une relation très bienveillante, m'a fait part de son contentement en m'expliquant que je donnais la parole "à cette majorité invisible". En y réfléchissant, j'ai trouvé ces mots très justes. Quand le mois de septembre est arrivé, j'avais donc le réseau pour créer des pages cohérentes et précises. J'avais cerné quelques problématiques et j'ai pu les exprimer franchement. Mes collègues ont beaucoup travaillé également et nous sommes parvenus à créer un contenu riche pour les lecteurs.

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