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La gestion des faits divers (et du stress)

  • Photo du rédacteur: Estelle Lévêque
    Estelle Lévêque
  • 1 janv. 2020
  • 2 min de lecture

Dès le début de mon contrat aurillacois, les chefs de l'agence et les faits diversiers m'ont demandée de devenir un soutien dans ce secteur. Plusieurs missions m'étaient alors imposées : tous les jours, j'étais en relation avec la gendarmerie, la police et les pompiers. Des relations différentes, mais qui m'ont appris à mieux gérer un réseau. De temps en temps, j'étais aussi en lien avec le procureur, mais cela restait rare.


Au quotidien, il s'agissait de missions simples : se rendre au commissariat de police afin d'avoir des informations sur les faits délictuels concernant la ville d'Aurillac, ensuite je me rendais au Codis (dans la salle des appels) pour m'entretenir avec le chef de salle, enfin j'appelais les deux chefs de compagnie de gendarmerie (celle d'Aurillac et celle de Mauriac). De manière hebdomadaire, j'appelais aussi les gendarmes chargés de la sécurité routière pour faire le point avec eux sur les différentes interpellations. Et de manière très occasionnelle, j'étais en relation avec les gendarmes de montagne, ceux chargés de secourir les victimes d'accident.


Garder la tête froide en tous points de vue

J'avais aussi accès à un téléphone d'astreinte. Il s'agissait d'une ligne que les forces de l'ordre étaient susceptibles d'appeler quand l'information leur semblait importante à couvrir. Il nous mobilisait alors sur des incendies, des accidents de la route importants ou des interventions déployant d'importants moyens humains et matériels. Il est faux de dire que les forces de l'ordre et les médias travaillent directement ensemble. Toutes les personnes rencontrées sur le terrain sont des professionnels qui ont souhaité évaluer mon travail avant d'avoir une idée précise de quelle journaliste j'étais.


Pendant quelques semaines, ils ont estimé le travail que je produisais grâce à leurs informations, mais ils ont aussi eu un regard sur la personne que j'étais. Là encore, en donnant un peu de moi ; j'ai reçu beaucoup des autres. Auprès des pompiers et des gendarmes notamment. J'avais un vrai plaisir à les voir, discuter avec eux et avoir leurs points de vue sur différentes affaires.


Ces bonnes relations m'ont permis de devenir une bonne fait-diversière, au point que tous ont été déçus d'apprendre mon départ lorsque mon CDD s'est terminé. Les heures de sommeil d'une oreille n'auront pas été inutiles puisque je ressors grandie et mûrie de cette expérience.


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