Une rencontre avec Sophie Greuil
- Estelle Lévêque
- 17 avr. 2014
- 1 min de lecture
Dernière mise à jour : 7 mars 2022

Au cours de mes études à Lannion, j'ai eu la chance de recevoir les enseignements de quelques journalistes professionnels, certains venaient de la presse locale, d'autres de médias nationaux et un jour, nous avons eu cours avec Sophie Greuil, longuement journaliste auprès de l'agence de presse Reuters. Pendant de nombreuses années, cette professionnelle a couvert de nombreuses compétitions sportives internationales.
Si je reviens sur cette rencontre, c'est parce qu'elle m'a profondément marquée. Sophie nous avait proposé une simulation de conférence de presse. Jusqu'alors, nous n'avions pas été confronté à cet exercice journalistique. Lors de cette conférence de presse, nous devions trouver des informations grâce à des questions pertinentes. Or, quelqu'un qui maîtrise sa communication n'aura pas nécessairement envie de tout dire.
C'est là que j'ai compris combien l'empathie, le respect et la parole étaient importants dans cette fonction qu'occupe le journaliste. En effet, sans braquer son interlocuteur, il faut être capable de lui poser des questions subtiles et bien formulées afin d'avoir une réponse.
Avoir davantage confiance en soi
Par la suite, j'ai aussi appris à ne pas être trop impressionnée par mes interlocuteurs. En effet, certains pourraient percevoir ce manque de confiance et en profiter afin de nous amener sur le terrain qu'ils ont décidé. Mais ce genre d'attitude est surtout apportée par l'expérience.
Tant est si bien que je suis devenue plus confiante au fil des reportages, que ce soit pour mes études, pour mes stages ou maintenant pour l'exercice de ma profession. Car, il est difficile pour un jeune de 19-20 ans d'avoir confiance en lui, et de donner une image convaincante.
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